Grandes théories des relations internationales

L’étude des théories des relations internationales aborde les principales écoles de pensée qui expliquent les comportements des acteurs sur la scène mondiale. Ces théories offrent des perspectives différentes sur la coopération, le pouvoir et l'anarchie dans le système international. L’objectif est de comprendre les enjeux sous-jacents des décisions politiques mondiales. Ces théories fournissent ainsi un cadre pour analyser les événements actuels du monde.

Les grandes théories des relations internationales : réalisme et libéralisme sont-ils toujours pertinents ? (dissertation)

« Aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun qui les tient en respect, ils sont dans cette condition qui se nomme guerre, la guerre de chacun contre chacun ». Cette citation de Thomas Hobbes, appliquée aux États, résume bien l’approche d’une des théories classiques en matière de relations internationales, le réalisme. Dans un monde où les crises se multiplient — conflits armés, rivalités géopolitiques, interdépendances économiques, menaces globales — les grandes théories des relations internationales restent plus que jamais sollicitées pour comprendre, expliquer et anticiper les comportements des États. Mais ces outils intellectuels classiques sont-ils encore adaptés aux réalités contemporaines ?

Le concept de puissance en relations internationales : entre hard power et soft power (dissertation)

Selon Raymond Aron la puissance est « la capacité d’une unité politique d’imposer sa volonté aux autres unités ». Si la puissance reste au cœur des relations entre États, en tant qu’instrument d’influence, de domination ou de protection, à l’ère de la mondialisation, la puissance ne se limite plus à la force militaire ou économique : elle se décline désormais en formes multiples, plus subtiles, comme la capacité à séduire ou à influencer. 

Le libéralisme et l'idée de coopération internationale : les institutions internationales peuvent-elles vraiment limiter l’anarchie du système mondial ? (dissertation)

« Si nous voulons avoir la paix, nous devons apprendre la loyauté envers un groupe plus large. Et avant de pouvoir apprendre la loyauté, la chose à laquelle nous devons être loyaux doit être créée ». Dans cette réflexion, Kenneth Waltz, théoricien majeur du réalisme en relations internationales, souligne l'un des défis fondamentaux de l'ordre mondial : l'absence d'entité supérieure aux États rend difficile la consolidation d'une loyauté internationale et, par conséquent, d'une paix durable. Le libéralisme, en réponse, postule que les institutions internationales peuvent constituer ce « groupe plus large » en facilitant la coopération et en atténuant les effets de l’anarchie. Reste à savoir si ces institutions peuvent réellement remplir cette fonction ou si l'anarchie reste, malgré tout, irréductible.

La mondialisation a-t-elle bouleversé les paradigmes classiques des relations internationales ? (dissertation)

« C’est l’idée même d’alliance qui est remise en cause dans la nouvelle réalité du monde, en tout cas dans sa facture classique, celle d’une coalition durable et structurée telle qu’issue du temps bipolaire. ». Cette formule du politologue Bertrand Badie, issue d’un entretien donné au Monde en 2021, illustre les changements profonds dans la nature des relations internationales contemporaines. Le phénomène de mondialisation, par sa portée globale, économique, technologique et culturelle, à laquelle font face les mouvements isolationnistes et nationalistes, semble remettre en cause les fondements traditionnels de la discipline, autrefois centrée sur l’État, la souveraineté, les alliances entre États et la puissance militaire.