Les finances publiques d’aujourd’hui n’ont que peu de choses à voir avec celles du début du XX° siècle. Il en va ainsi en ce qui concerne les dépenses publiques, mais aussi les prélèvements obligatoires, principale composante des ressources des collectivités publiques.

C’est, d’abord, le cas quant à leur montant. Dépenses publiques et prélèvements obligatoires ont, en effet, considérablement augmenté sous l’effet des crises, des guerres et de l’évolution de la demande sociale elle-même. Ce mouvement traduit leschoix politiques faits depuis plus d’un siècle en matière de satisfaction des besoins collectifs aux termes desquels les acteurs publics se sont vu reconnaître un rôle central.

Leur structure même a, elle aussi, évolué. Au départ centrées sur l’Etat, les finances publiques se sont diversifiées. Se sont, en effet, développés, à côté de l’Etat, les collectivités locales ainsi que les organismes de Sécurité sociale du fait de l’essor de la décentralisation et de la mise en place d’un système de protection sociale.

Ce double mouvement n’a cessé de questionner les rapports entre dépenses publiques / prélèvements obligatoires d’un côté et politiques économiques de l’autre. Des rapports qui sont diversement appréciés et qui opposent les thèses libérales fondées sur l’idéologie du marché et des thèses « sociales » pour qui la sphère publique doit jouer un rôle majeur dans la régulation de l’économie.

Il convient, donc, d’étudier, dans une première partie, les dépenses publiques (I) et d’analyser, dans une seconde partie, les prélèvements obligatoires (II).

  • I - Les dépenses publiques
    • A - La composition des dépenses publiques
    • B – D’hier à aujourd’hui, la hausse constante des dépenses publiques
    • C - Dépenses publiques et politiques économiques
  • II – Les prélèvements obligatoires
    • A - La composition des prélèvements obligatoires
    • B - D’hier à aujourd’hui, l’évolution des prélèvements obligatoires
    • C – Fiscalité et politiques économiques

Télécharger